Carlos Ghosn : de nouveau arrêté par la justice japonaise
La justice nippone affirme avoir de nouveaux soupçons contre Carlos Ghosn. L'ancien patron de Renault a demandé l'aide de la France et contre-attaqué dans un communiqué.
Après à peine un mois de liberté, Carlos Ghosn est de retour en garde à vue. Les procureurs sont venus jeudi 4 avril à son domicile lui notifier son arrestation pour "abus de confiance aggravé". Il a été emmené au parquet de Tokyo puis dans le centre de détention où il avait déjà passé plus de 100 jours. Dans un communiqué, Carlos Ghosn a qualifié cette nouvelle arrestation de "révoltante" et "d'arbitraire". "Pourquoi venir m'arrêter alors que je n'entravais en rien la procédure en cours, sinon pour me briser", a ainsi écrit l'ancien PDG de Renault. Il dénonce "une nouvelle manœuvre chez certains individus de Nissan qui vise à m'empêcher de me défendre en manipulant les procureurs".
Une nouvelle affaire de détournement de fonds
La justice disposerait de nouveaux éléments concernant un détournement de fonds. Selon certaines sources, de l'argent de Renault-Nissan aurait servi à financer la start-up de son fils Anthony et l'achat d'un yacht de luxe. La défense de Carlos Ghosn réfute ces accusations. Mercredi 3 avril, Carlos Ghosn annonçait sur Twitter vouloir dire la vérité dans une conférence de presse le 11 avril.
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