Carte grise : augmentation du tarif dans sept régions en 2025

Les régions concernées par cette hausse en 2025 sont la Normandie, le Centre-Val de Loire, la Bretagne, le Grand Est, la Corse, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Nouvelle Aquitaine.
Article rédigé par franceinfo, avec "ici"
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Un certificat d'immatriculation ou carte grise. (MAXPPP)

La carte grise coûtera plus cher dans sept régions de France métropolitaine en 2025, a appris "ici" auprès du site officiel service-public.fr. Le "certificat d’immatriculation" est en effet soumis au paiement de diverses taxes, dont la taxe régionale qui augmente cette année par endroit. Ce sont les conseils régionaux qui fixent cette taxe, à partir du tarif du cheval fiscal. Depuis le 1er janvier ou à partir du 1er février, selon les régions, sept collectivités ont donc décidé d'augmenter ce coût.

La carte grise peut augmenter jusqu'à 60 euros le cheval fiscal en Normandie, Centre-Val de Loire, Bretagne et dans le Grand Est. Le tarif est également en hausse en Corse, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle Aquitaine. En 2024 déjà, le prix du cheval fiscal avait déjà augmenté dans quatre régions métropolitaines (Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Île-de-France et Normandie).

Dans le détail, depuis le 1er janvier 2025 la taxe régionale a augmenté :

  • En Corse, le tarif passe de 27 à 43 euros (soit une augmentation de 59,3% par rapport à 2024)
  • En Normandie : de 46 à 60 euros (+30,4%)
  • En Centre-Val de Loire, de 55 à 60 euros (+9%)
  • En Provence-Alpes-Côte d'Azur, de 51,20 à 59 euros (+15,2%)
  • En Nouvelle-Aquitaine, de 45 à 53 euros (+17,8%)

Et à partir du 1er février 2025 :

  • En Bretagne de 55 à 60 euros (+9%)
  • Dans le Grand Est, de 48 à 60 euros (+ 25%)

L’augmentation est la plus importante sur deux ans en Normandie

En Normandie, en Centre-Val de Loire, en Bretagne et dans le Grand Est, là où le cheval fiscal est le plus élevé, si vous achetez une voiture de 5CV, la carte grise vous coûtera 350 euros, calcule "ici". C’est en Normandie que l’augmentation est la plus importante sur deux ans : 72%. Hervé Morin, le président centriste de la région, avait expliqué en octobre 2024 qu'il s'agissait de trouver des recettes fiscales pour maintenir l'investissement dans le ferroviaire et l'enseignement supérieur où "ce serait dramatique d'abandonner des programmes absolument stratégiques et essentiels pour l'avenir", avait-il déclaré sur "ici Normandie". Son opposition avait dénoncé cette hausse qualifiée d’injuste, en particulier pour les territoires ruraux où la voiture est indispensable.

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