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Ce que propose PSA à ses salariés

"Personne ne sera laissé au bord du chemin", a assuré jeudi Philippe Varin, PDG du groupe.

Article rédigé par franceinfo
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Philippe Varin, PDG du groupe PSA, à Genève (Suisse), le 7 mars 2012. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Après l'annonce, jeudi 12 juillet, de la suppression de 8 000 postes en France, PSA a aussitôt informé les responsables syndicaux des mesures qui allaient être prises. FTVi fait le point sur ce qu'a déclaré le groupe lors du comité central d'entreprise extraordinaire.

• Les justifications

Le PDG du groupe PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, a détaillé les raisons économiques qui poussent, selon lui, à faire ces suppressions de postes. Il a souligné la baisse du résultat d'exploitation et la hausse des dépenses. Toutefois, "nous ne sommes pas au bord de la faillite. Grâce à notre sécurité financière, nous allons pouvoir agir, a-t-il déclaré. Il faut agir rapidement. Nous ne pouvons pas tergiverser", a poursuivi le PDG de PSA.

Dans un communiqué, le constructeur français a indiqué qu'il table à présent sur une baisse du marché européen dans son ensemble de 8% cette année et de 10% en ce qui le concerne.

Les propositions

"Personne ne sera laissé au bord du chemin", a assuré Philippe Varin. "Je sais combien ces mesures sont lourdes. Je prends l'engagement de les mettre en œuvre dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté dans une ambiance tendue.

A Aulnay-sous-Bois, le site emploie près de 3 000 personnes. C'est le plus touché. Philippe Varin a proposé un reclassement qui se répartirait ainsi : une moitié pourra travailler à l'usine de Poissy (Yvelines), l'autre moitié sera reclassée dans le bassin d'emploi d'Aulnay. Il a également assuré le "maintien d'une activité industrielle" sur le site, sans plus de précisions.

A Rennes (Ile-et-Vilaine), 1 400 postes sur 5 600 devraient être supprimés. Mais le PDG s'est voulu rassurant : "Nous construisons un avenir pour Rennes". Peu après, le directeur industriel de PSA, Denis Martin, a pris "l'engagement d'un nouveau véhicule à Rennes en 2016", en marge d'une conférence de presse.

A l'échelle française, Denis Martin a précisé qu'il y aurait 6 500 départs nets sur les 8 000 suppressions de postes. Selon lui, l'essentiel des 3 600 suppressions de postes annoncées hors production, prévues surtout dans les effectifs de structure (recherche et développement et direction des marques), se fera via des départs volontaires.

Pas d'aide de l'Etat

"Mettre de l'argent dans le groupe n'est pas ce qui remplira nos usines", a fait valoir le PDG. "Nous avons une sécurité financière importante, ce qui fait que ce sujet [une aide de l'Etat] n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il ajouté.

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