Flambée du prix du carburant : une injustice pour les habitants "des banlieues et des zones rurales", dénonce une automobiliste
Alors que le prix du carburant bat des records chaque semaine en France, une automobiliste, Priscillia Ludosky, habitante de Savigny-Le-Temple, en Seine-et-Marne, a lancé une pétition en ligne sur Change.org en mai dernier qui recueille plus de 44 000 signatures.
En l'espace d'un an, le prix du diesel a augmenté de 23% et l'essence de 14%. "Cela représente un sacré budget pour les ménages", a indiqué lundi 22 octobre sur franceinfo Priscillia Ludosky. Cette habitante de Savigny-Le-Temple, en Seine-et-Marne, a lancé en mai dernier une pétition en ligne sur Change.org pour réclamer une baisse des taxes sur les carburants. Son texte a recueilli plus de 40 000 signatures.
Le prix du plein a presque doublé en un an
"J'ai un véhicule diesel et je payais entre 40 et 45 euros mon plein l'année dernière. Aujourd'hui, c'est 70 euros en moyenne, en fonction des stations-service". Elle a expliqué payer cette somme chaque semaine, à l'époque où elle faisait "les allers-retours régulièrement entre la Seine-et-Marne et Paris".
D'après elle, "les personnes qui ont signé [la pétition] ont aussi un budget à tenir". Elle a dénoncé une injustice pour les "habitants des banlieues et des zones rurales, les plus touchés par ce problème puisqu'ils n'ont pas d'autres choix que de prendre leur véhicule".
Un mouvement national le 17 novembre ?
Grâce à cette pétition, Priscillia Ludosky espère obtenir des réponses du gouvernement à ses nombreuses questions : "Pourquoi les taxes représentent-elles une si grosse part dans le prix du carburant ? J'aimerais savoir ce que ça finance, et pourquoi elles sont aussi élevées. Savoir si les professionnels qui ont des projets visant à créer des carburants plus sains sont soutenus financièrement par le gouvernement ? Si oui où en sont ces projets ? Ces questions restent sans réponse aujourd'hui..."
"Moi, je trouve ça tout à fait bien qu'on cherche à inciter les personnes à vouloir consommer plus propre, il n'y a pas de soucis, mais qu'est-ce qui est fait pour ça, à côté ?", a-t-elle tenu à ajouter. Avant d'indiquer : "Un gros mouvement national se prépare le 17 novembre".
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