Carburants : une remise dénoncée par les écologistes
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Les prix à la pompe retrouvent leur niveau de février, avant la guerre en Ukraine. C’est l’effet combiné de la baisse du cours du baril et du coup de pouce du gouvernement, en place depuis le jeudi 1er septembre. Les écologistes posent la question de la cohérence et de la productivité d'une telle mesure.
S’armer de patience pour prendre du carburant. À Dieppe (Seine-Maritime), une longue attente s'est formée pour faire le plein, alors que le prix à la pompe est en baisse. Dans certaines stations, comme à Valenciennes (Nord) ou dans les Ardennes, c’est même la panne sèche. Car les Belges s’approvisionnent eux aussi dans l’Hexagone. Les Luxembourgeois, les Allemands et les Suisses se ruent également en France, attirés par la ristourne de 30 centimes par litre.
Une remise qui coûte 7,5 milliards d’euros à l’État
Au final, le Sans Plomb est en moyenne à 1,54 euros, en recul de 20 centimes par litre depuis une semaine. Le gazole est en recul de 17 centimes. Mais cette remise est-elle toujours justifiée, alors que le cours du pétrole diminue ? Les écologistes dénoncent une mesure défavorable pour le climat. Sandrine Rousseau parle d'"un non-sens social". La remise carburant coûte 7,5 milliards d’euros à l’État, une dépense assumée par la majorité présidentielle. La remise passera à 10 centimes par litre en novembre et décembre.
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