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Chèque carburant : encore "du travail" pour le mettre au point, selon Bruno Le Maire

Le ministre de l'Economie s'est déclaré plus favorable à la création d'un tel chèque qu'à une baisse des taxes sur le gazole et l'essence.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances, à l'hôtel Matignon (Paris), le 1er septembre 2021. (THOMAS COEX / AFP)

"Il reste du travail à faire" pour mettre au point un chèque carburants pour compenser la hausse des prix à la pompe, a déclaré lundi 18 octobre le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ajoutant qu'il préférait l'option d'un chèque à une baisse de taxes. L'enjeu est "surtout [de] savoir que ça puisse arriver le plus rapidement possible vers les Français" qui en ont besoin, a-t-il expliqué sur la radio Europe 1.

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Bruno Le Maire s'est en tout état de cause dit "davantage favorable" à la création d'un chèque carburant, sur le modèle du chèque énergie, qu'à une baisse des taxes sur le gazole et l'essence. Une baisse de taxe est "injuste" parce qu'elle ne ciblerait pas les ménages qui en ont le plus besoin et "ça coûte très cher", car une baisse d'un centime, peu perceptible, représente "un demi milliard d'euros" en moins dans les caisses de l'Etat.

Eviter la subvention aux carburants fossiles

Par ailleurs, "c'est une subvention à des carburants fossiles, précisément ce qu'on veut éviter" dans la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, a encore affirmé Bruno Le Maire. Le gouvernement a annoncé à plusieurs reprises qu'il réfléchissait à la mise en place d'un dispositif pour faire face à la flambée des prix des carburants. "Il y aura une action de court terme", a affirmé vendredi Emmanuel Macron.

Le gouvernement a déjà mis en place le mois dernier, avec versement prévu en décembre, un chèque énergie exceptionnel de 100 euros pour les près de 6 millions de ménages bénéficiant déjà de ce dispositif. Le coût sera de 600 millions d'euros. Par ailleurs, le plafonnement de la hausse des prix de l'électricité prévue en février coûtera à l'Etat 5 milliards d'euros.

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