Hausse du prix des carburants : les tarifs des transports en commun en baisse dans certaines régions
Dans le contexte de la guerre en Ukraine, certains réseaux de transports en commun font le choix d'une baisse de tarifs pour les voyageurs.
Des tarifs d'abonnement mensuel plafonnés à 9 euros pendant trois mois dans tous les réseaux de transports en commun : en Allemagne, cette mesure spectaculaire a été annoncée la semaine dernière par le gouvernement Scholz. Objectif: inciter les automobilistes à prendre le bus, face à la flambée des prix de l'essence.
En France, le mouvement paraît encore timide, mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, le prix du ticket de bus ou de métro est désormais plafonné à 5 euros quel que soit le trajet en Île-de-France. De nouveaux tarifs réduits ciblent les salariés au Smic à Limoges et la métropole de Rouen a acté une baisse de 25% des abonnements mensuels des transports en commun. "Évidemment, au niveau local, on ne peut pas arrêter la guerre et on ne peut pas bloquer l'inflation, déclare le maire de Rouen et président de la Métropole Rouen-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol. Mais quand même, on doit agir pour le pouvoir d'achat et donc on s'est posé la question 'Qu'est-ce qu'on peut faire ?'. Ce qu'on peut faire au niveau local, c'est sur les mobilités."
L'État doit "agir maintenant"
Concrètement, la ristourne de 25% s'applique à tous les abonnements souscrits depuis lundi 28 mars jusqu'au début du mois de juin. Soit une perte de recettes déjà estimée à plusieurs centaines de milliers d'euros pour la métropole. "Si l'Etat, si la puissance publique sert à quelque chose, à elle d'agir maintenant", justifie Nicolas Mayer-Rossignol.
"Nous on prend nos responsabilités à notre petit niveau, mais il faut que tout le monde le fasse."
Nicolas Mayer-Rossignolà franceinfo
Un appel est donc lancé à l'Etat pour qu'il prenne en charge une partie au moins du manque à gagner pour les collectivités.
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