Fraude aux tests antipollution : le patron de Volkswagen est "infiniment désolé"
Le scandale prend de l'ampleur, puisque ce ne sont plus seulement des véhicules américains qui sont concernés. L'action du groupe chute de 11%.
Ce qu'il faut savoir
Le scandale devient mondial. Volkswagen, accusé d'avoir triché sur les contrôles antipollution aux Etats-Unis, a admis, mardi 22 septembre, que près de 11 millions de véhicules du groupe avaient été équipés d'un logiciel permettant de tromper les tests antipollution.
Ce logiciel sophistiqué était capable d'activer un dispositif de réduction des émissions de gaz polluants, comme les oxydes d'azote, quand la voiture était soumise à un test antipollution. Le reste du temps, celle-ci contrevenait aux normes environnementales. Francetv info vous fait suivre les rebondissements de cette affaire dans ce direct.
• Les patrons de Volkswagen font leur mea cupla. "On a totalement merdé", a reconnu le PDG de Volkswagen America. "Je suis infiniment désolé que nous ayons déçu la confiance" de millions de personnes à travers le monde, a quant à lui déclaré le patron de Volkswagen, Martin Winterkorn. "Je m'excuse profondément auprès de nos clients, des autorités et de l'opinion publique dans son ensemble pour cette faute", a-t-il répété.
• La France ouvre aussi une enquête. La ministre de l'Ecologie a annoncé mardi avoir lancé une "enquête approfondie" en partenariat avec l'Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle et l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement. "J’ai également demandé aux constructeurs nationaux de s’assurer que de tels agissements n’ont pas eu cours en France", a-t-elle précisé dans un communiqué.
Les Etats-Unis ont ouvert une enquête pénale contre le constructeur automobile. Elle est est menée par la division du département de la Justice américain (DoJ) en charge des questions portant sur les ressources naturelles.