Avec la fermeture de ces deux sites, le papetier finlandais supprime emplois en Allemagne et en Finlande
Le leader mondial du papier pour magazines a également annoncé une réduction de ses capacités de production sur le site allemand d'Ettringen (Bavière, sud) ainsi que son intention de vendre son usine française de Stracel près de Strasbourg, dans les 12 mois à venir.
Ces mesures sont la conséquence directe du rachat le 2 août par UPM de son compatriote Myllykoski, une transaction de 900 millions d'euros qui lui a permis d'acquérir sept usines à papier supplémentaires en Finlande, en Allemagne et aux Etats-Unis, d'une capacité totale proche de trois millions de tonnes par an.
Ces fermetures et réductions de capacités annoncées mercredi aboutiront à une baisse de production de 1,2 million de tonnes de papier, ce qui est "significatif lorsque l'on considère que 15,5 millions de tonnes de papier ont été produites l'an dernier en Europe", a souligné l'analyste de la banque Evli, Markku Järvinen. "Avec ces mesures, nous entendons répondre au défi de la surproduction dans le secteur du papier magazine (...) et assurer une utilisation efficace de nos installations", a précisé le directeur exécutif d'UPM, Jussi Pesonen.
M. Pesonen a précisé que ces décisions ne suffiraient pas à elles seules "à résoudre" les problèmes de surcapacité du groupe, mais l'analyste Järvinen estime que ces réductions de production apporteront un soutien au prix du papier. UPM-Kymmene a annoncé début août une hausse de 75% de son bénéfice net au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2010.
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