Assises des finances publiques : des économies attendues
Les marges de manœuvre du gouvernement sont extrêmement étroites : il ne faut pas augmenter les impôts tout en donnant des gages de sérieux budgétaire à Bruxelles et en préservant le pouvoir d’achat. Ce que l’on sait à ce stade, c’est que les ministères vont devoir se serrer la ceinture. Élisabeth Borne leur a demandé de dégager des économies d’environ 5 %. Le gouvernement compte également sur le gain des réformes de l’assurance-chômage et des retraites. Le gouvernement a également prévu qu’il y aurait un possible coup de rabot sur toutes les aides à l’immobilier, ainsi que sur celles à l’emploi.
Boycott des associations d’élus
Il y a aussi la fin du bouclier énergétique, qui permettrait là aussi de dégager quelques économies. Toutes ces pistes viendront alimenter le budget 2024 qui sera présenté cet automne. Ces Assises des finances publiques ne sont pas très bien parties parce que les principales associations d’élus, les maires, les départements et les régions boycottent l’événement. Ils contestent à la fois le fond et la forme. Selon eux, ils ne sont pas responsables des 3 000 milliards de dette, explique la journaliste de France Télévisions, Delphine Liou, en direct du ministère des Finances (Paris).
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