Budget 2025 : "Pour corriger son amateurisme, le gouvernement envoie en première ligne les plus précaires", critique Marine Tondelier
"Pour corriger [son] amateurisme", le gouvernement "envoie en première ligne les plus précaires", critique vendredi 11 octobre sur France Inter Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, au lendemain de la présentation par le gouvernement du projet de loi de finances 2025.
Elle accuse ainsi l'exécutif d'envoyer en première ligne "les retraités en reportant l'indexation sur l'inflation en juin, les malades en augmentant le ticket modérateur des médecins et les enfants en baissant le nombre de personnels dans les écoles". Marine Tondelier reproche ainsi au gouvernement et à Emmanuel Macron de "préférer continuer de protéger les riches et de faire payer les plus précaires". "Ce n'est pas ça la justice sociale, ce n'est pas ça la justice environnementale", se désole-t-elle.
Le RN va "faire sauter à la corde" Michel Barnier
"Michel Barnier ne doit le maintien à son poste de Premier ministre qu'au fait de contenter le Rassemblement national", la cheffe des Écologistes, persuadée que le parti d'extrême droite va "faire sauter à la corde" le chef du gouvernement. Elle estime que "le budget 2025 [présenté jeudi] en est l'illustration". Elle évoque notamment le fait que ce projet de loi de finances pour l'an prochain prévoit de "baisser les emplois dans les écoles, mais de les augmenter dans l'armée et la justice".
La secrétaire nationale des Écologistes regrette également le fait que le gouvernement soit, selon elle, "en train de raboter tous les derniers remparts à la crise environnementale" dans son projet de budget pour l'an prochain. Elle dénonce, par exemple, le rabotage du Fonds verts "créé il y a deux ans" ou encore la baisse attendue de l'investissement public de la part des collectivités locales. "Pour la métropole de Lyon, 50 à 70 millions d'euros vont être enlevés", déplore-t-elle. Elle critique aussi la baisse des "crédits écologiques sur la rénovation thermique des logements", déjà rabotés "au printemps par un simple trait de plume". "Là, ils s'en prennent à nouveau à ce budget alors que 5,2 millions de Français vivent dans des passoires thermiques", ajoute-t-elle.
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