Christine Lagarde a invité les banques à se recapitaliser seules avant de demander une aide publique.
La directrice générale du Fonds monétaire international a également assuré que le FMI dispose de ressources suffisantes pour intervenir.
Christine Lagarde est sur la même ligne que les dirigeants européens, qui ont accentué la pression sur les banques, la semaine dernière, pour les forcer à trouver des ressources permettant de supporter des pertes plus importantes que prévu sur la dette souveraine des pays les plus fragiles de la zone euro.
Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, a déclaré que les modalités de ces recapitalisations devaient faire l'objet d'intenses négociations à partir de ce lundi.
"La priorité, c'est évidemment qu'elles (les banques européennes) puissent aller chercher des capitaux auprès de leurs actionnaires, qu'elles intègrent des réserves et qu'en dernier ressort, si ces moyens-là n'étaient pas disponibles et suffisants, qu'une formule plus collective soit mise en place", a dit Christine Lagarde sur Europe 1.
L'Allemagne et la France se sont engagées le 9 octobre à faire des propositions concrètes sur la recapitalisation des banques européennes et sur un renforcement des capacités d'intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF) d'ici au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 à Cannes, les 3 et 4 novembre.
Le FMI a "des moyens appropriés"
Christine Lagarde a par ailleurs estimé que le FMI disposait des ressources suffisantes pour répondre aux besoins de financement des pays en difficulté. "Je considère que le FMI a des moyens appropriés. Mon principe c'est celui de l'adéquation entre les ressources et les besoins, aujourd'hui je suis en situation d'adéquation", a-t-elle dit.
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