Commerce : le boom des supérettes en libre-service dans les campagnes
Une commune de 800 habitants, Marsac (Charente) a connu une révolution. Une supérette d’un nouveau genre a ouvert ses portes avec carte obligatoire pour entrer. À l’intérieur, c’est du libre-service, il n’y a pas de vendeur. Une solution pour un village qui n’avait plus commerces depuis longtemps et alors que les plus proches se trouvent à une dizaine de kilomètres. "Ça me rend bien service", se ravit une cliente. 700 produits sont disponibles, mais pas d’alcool. Le concept séduit en milieu rural. "On implante 40 magasins cette année", annonce Alex Grammatico, co-fondateur de la société Api.
Des initiatives venues d’éleveurs
En Vendée, un éleveur a lancé un commerce de proximité pour vendre un tiers de sa viande directement au consommateur. Il travaille avec une dizaine de producteurs locaux et a créé un magasin autonome avec des casiers réfrigérés. "On a du miel, des légumes secs, des cornichons et des légumes de saison", détaille Jean-Luc Caquineau. Ici, on paye avant de récupérer ses achats. L’épicerie sera rentable dans trois ans, car les ventes marchent mieux que prévu. À la campagne, le commerce se réinvente, espérant trouver sa place loin des supermarchés.
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