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L'enseigne de prêt-à-porter pour enfants Du Pareil Au Même placée en redressement judiciaire

La marque Sergent Major, qui appartient au même groupe, a quant à elle été placée en procédure de sauvegarde.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un magasin de l'enseigne de prêt-à-porter pour enfants Du Pareil Au Même à Paris, le 7 juin 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Les difficultés se poursuivent dans le secteur de l'habillement. Les marques de vêtements pour enfants Du Pareil Au Même (DPAM) et Sergent Major ont été respectivement placées en redressement judiciaire et en procédure de sauvegarde, mercredi 28 juin, a appris l'AFP auprès du groupe Générale pour l'Enfant (GPE) qui possède ces deux enseignes ainsi que la chaîne de puériculture Natalys. Le groupe, qui emploie 2 500 salariés, a déclaré avoir été "impacté" par "les crises sociales, la pandémie de Covid-19, la crise énergétique et l'inflation". "L'explosion des coûts" de l'électricité, des loyers et des matières premières sont également fautives.

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Le placement en redressement judiciaire est applicable à une entreprise qui est en état de cessation de paiements. "Elle doit permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif", comme l'explique le site Service-public. La procédure de sauvegarde s'adresse aux sociétés qui rencontrent des difficultés financières, mais qui ne sont pas en cessation de paiements. "La sauvegarde facilite la réorganisation de l'entreprise pour permettre la poursuite de l'activité économique, le maintien de l'emploi et le règlement des dettes", écrit Service-public.

La holding Générale pour l'Enfant n'est concernée par aucune procédure, ni Natalys, pour l'instant. Le groupe a annoncé qu'il se restructurait et développait sa stratégie numérique, avec, pour objectif, de réaliser 25% de ses ventes en ligne "à l'horizon 2027". Il a, pour ce faire, investi 5 millions d'euros, a-t-il chiffré. Il envisage également une "extension à l'international sur de nouveaux marchés [Moyen-Orient] et le développement du réseau d'affiliés en France comme en Europe [Grèce]".

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