Points relais colis : le ras-le-bol de certains commerçants
C'est un ballet quotidien incessant dans une boutique de prêt-à-porter de Lambersart, dans le Nord. À 11 heures, mardi 12 décembre, Patricia Delbecq, la gérante, reçoit une cinquantaine de colis, avec parfois des paquets volumineux à l'approche des fêtes. Un travail supplémentaire éreintant pour cette commerçante. Avec seulement une trentaine de centimes d'euro de revenus par colis, elle mise sur l'affluence dans sa boutique pour déclencher un achat complémentaire.
Peu avantageux pour les commerces
Un pari que Ludovic Detammaecker a abandonné il y a six mois. Pendant un an, sa boutique à Lille (Nord) a été un point relais. Une heure de travail par jour, moins de 100 euros de revenus par mois et une faible visibilité pour son magasin, soit une activité annexe très vite non rentable pour lui. Un représentant de commerçants dénonce, lui, un système à moindre coût pour les entreprises de livraison et peu avantageux pour les commerces partenaires.
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