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Vidéo On a testé le bouchon controversé des bouteilles d'eau Cristaline (et on est un peu mouillé)

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Et splash ! Le nouveau bouchon des bouteilles d'eau Cristaline a encore fait des siennes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes racontent leurs mésaventures avec cette innovation, baptisée "Snap Clic". Concrètement, le bouchon ne se visse plus, mais se clipse à l'embout et reste solidaire de la bouteille... Seul hic : en cas de chute, la bouteille s'ouvre plus facilement. Franceinfo a testé et a demandé des explications à l'entreprise.
On a testé le bouchon controversé des bouteilles d'eau Cristaline (et on est un peu mouillé) Et splash ! Le nouveau bouchon des bouteilles d'eau Cristaline a encore fait des siennes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes racontent leurs mésaventures avec cette innovation, baptisée "Snap Clic". Concrètement, le bouchon ne se visse plus, mais se clipse à l'embout et reste solidaire de la bouteille... Seul hic : en cas de chute, la bouteille s'ouvre plus facilement. Franceinfo a testé et a demandé des explications à l'entreprise. (FRANCEINFO)
Article rédigé par Robin Prudent
France Télévisions

"C'est un bouchon qui est en constante évolution. Aujourd'hui, nous en sommes déjà à la 18e version", explique Luc Baeyens, directeur général du groupe Roxane Cristaline.

Et splash ! Le nouveau bouchon des bouteilles d'eau Cristaline a encore fait des siennes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes racontent leurs mésaventures avec cette innovation, baptisée "Snap Clic". Concrètement, le bouchon ne se visse plus, mais se clipse à l'embout et reste solidaire de la bouteille... Seul hic : en cas de chute, la bouteille s'ouvre plus facilement. Franceinfo a testé et a demandé des explications à l'entreprise.

Premier constat : les bouteilles de Cristaline équipées de ce bouchon sont plus fragiles que celles munies d'un bouchon à vis. Dans notre test, elles s'ouvrent lorsqu'on les fait tomber d'une hauteur d'un mètre. D'autres mécontents ont aussi du mal à boire directement au goulot avec ce bouchon qui a tendance à rentrer dans le nez ou se coller contre la joue. Résultat : sur Facebook, plusieurs centaines d'internautes demandent à la marque de "remettre ses anciens bouchons".

"Je comprends les réclamations"

Mais alors, qui a eu cette drôle d'idée ? C'est Pierre Papillaud, l'ancien président du groupe Roxane Cristaline, décédé en 2017. Mais si, rappelez-vous : c'est lui qui intervenait dans ses propres publicités à la télé pour l'eau minérale Rozana. "L'idée lui est venue après avoir regardé une émission de télévision. Ils avaient fait une autopsie d'oiseaux morts et ils avaient trouvé des bouchons, se remémore Luc Baeyens, actuel directeur général du groupe, à franceinfo. Donc, au cours d'une réunion avec son staff, Pierre Papillaud a dit : 'Bon voilà, je voudrais que les bouchons restent attachés aux bouteilles, comme ça cela fera une pollution en moins.'"

On doit bien évidemment travailler sur le fait que le bouchon ne peut pas se rouvrir ultérieurement, alors qu'on ne le désire pas.

Luc Baeyens, directeur général du groupe Roxane Cristaline

à franceinfo

En 2016, l'entreprise commence à expérimenter ces nouveaux bouchons sur les petites bouteilles de 50 cl, puis décide de les généraliser aux bouteilles d'un litre et demi, dans toute la France. Non sans faire quelques mécontents. "Toute modification d'un conditionnement entraîne des remarques, relativise Luc Baeyens. Je comprends les réclamations. Je pense qu'il faut de notre part un effort pédagogique pour expliquer au consommateur l'utilisation du bouchon."

Un bouchon "en constante évolution"

L'entreprise multiplie les spots à la télévision et les explications imprimées sur chaque bouteille. "Lorsqu'on ouvre le bouchon, il faut aller jusqu'au bout, afin d'éviter que le bouchon reste droit et embête le consommateur. C'est comme lorsque vous buvez une tasse de café, si vous laissez la cuillère dedans, vous avez la cuillère dans l'œil", mime le patron du groupe.

 "C'est un bouchon qui est en constante évolution. Aujourd'hui, nous en sommes déjà à la 18e version", explique Luc BaeyensIl reste donc encore quelques réglages pour arriver à un bouchon optimal, mais le dirigeant reste confiant : "Dans quelques années, les gens vont se dire, surtout ceux qui nous ont critiqués : 'Mais évidemment, c'est ce qu'il fallait faire'."

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