Consommation : une enseigne d’ameublement de près de 200 salariés met la clé sous la porte

Début janvier, David Porti a acheté deux meubles, une table et un banc. Il aurait dû les recevoir en avril, puis la date de livraison a été décalée en juillet. La société est en liquidation judiciaire depuis mai. Au total, ce sont 2000 euros de meubles qui ne seront peut-être jamais livrés. Comme lui, ils sont plus de 1 500 sur une page internet à raconter leur mésaventure avec ce vendeur de meubles. D’après le collectif, les pertes totales seraient d’environ 500 000 euros, mais cela pourrait être beaucoup plus.

Crise de l’énergie et baisse des commandes

L’enseigne possédait une trentaine de boutiques en France, elle s’est fait rattraper ces dernières années par la crise de l’énergie et une baisse des commandes. Leurs clients risquent de perdre leur argent et de ne jamais recevoir leur meuble. Première étape pour eux : envoyer des justificatifs d’achat au liquidateur, puis se tourner vers leur banque. Contactés, les anciens propriétaires de l’enseigne assurent être dans les règles et avoir coopéré avec le liquidateur judiciaire et la justice.