Bretagne : Guillaume Garot promet une "dimension sociale" au Pacte d'avenir
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire s'est exprimé avant le début de la mobilisation intersyndicale, prévue samedi aux quatre coins de la région.
Avant même le début de la mobilisation en Bretagne, le ministre délégué à l'Agroalimentaire répond aux manifestants. Guillaume Garot a déclaré samedi 23 novembre qu'une dimension sociale serait donnée au Pacte d'avenir pour la région. Ce pacte a été lancé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault mi-octobre, notamment dans l'industrie agroalimentaire.
Les salariés sont appelés à battre le pavé samedi dans toute la Bretagne, à l'appel d'une intersyndicale. Celle-ci exige des mesures sociales dans le Pacte d'avenir lancé par l'Etat pour tenter de trouver des solutions pérennes à la crise, amplifiée par le rejet de l'écotaxe.
Des mesures annoncées mais pas détaillées
"Hier j'étais avec Michel Sapin, le ministre du Travail, à Brest, nous avons organisé une conférence sociale pour discuter directement avec les organisations syndicales, ouvrières et patronales, de cette dimension sociale qui sera donnée au Pacte d'avenir, et en particulier sur les questions agroalimentaires qui sont une part très importante de l'économie bretonne", a déclaré Guillaume Garot sur Europe 1.
Le ministre a également été interrogé sur la manière dont le gouvernement allait répondre aux revendications des syndicats, sur "la formation, l'accompagnement des personnes licenciées, les conditions de travail". Il a répondu : "Ce sont ces mesures que nous allons prendre dans le Pacte d'avenir", sans donner davantage de détails.
Des aides pour les salariés de l'abattoir Gad
Guillaume Garot a cité en exemple le site de l'entreprise d'abattage de porcs Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère) voué à la fermeture, dont il a rencontré les salariés lors d'une entrevue tendue vendredi, en compagnie de Michel Sapin.
"Nous mettons en œuvre un contrat qui va permettre à chaque salarié licencié chez Gad de pouvoir toucher pendant douze mois 100% de son aide, et surtout d'être accompagné pour rebondir, pour se former", a assuré le ministre."Il faut regarder toutes les hypothèses (...), que ce soit avec du porc, mais il faut aussi regarder d'autres activités, parce qu'aujourd'hui la filière porcine, elle est en fragilité", a-t-il ajouté.
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