Colère des agriculteurs : "Ce n'est plus supportable pour nous de continuer à travailler", confie la secrétaire générale de la Confédération paysanne

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Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, est présente sur le plateau du 19/20 info, mercredi 31 janvier. Elle détaille notamment les revendications de son syndicat.
Colère des agriculteurs : "Ce n'est plus supportable pour nous de continuer à travailler", confie la secrétaire générale de la Confédération paysanne Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, est présente sur le plateau du 19/20 info, mercredi 31 janvier. Elle détaille notamment les revendications de son syndicat. (franceinfo)
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Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, est présente sur le plateau du 19/20 info, mercredi 31 janvier. Elle détaille notamment les revendications de son syndicat.

Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, appelle, mercredi 31 janvier, au "blocage des centrales d’achats" des lieux où "s’exerce de la pression" sur les prix agricoles. Elle réclame une rémunération juste des agriculteurs, concrètement "à ce que les prix auxquels sont achetés [les] produits agricoles couvrent les coûts de production et [leur] travail, y compris [la] protection sociale". Des actions pourront donc avoir lieu dans les centrales d’achats, mais aussi "les supermarchés" ou encore "devant des industries agro-alimentaires"

Véronique Marchesseau, vend des vaches allaitantes "à moins de 5 euros le kilo" en bio. "Je vous défie de retrouver des morceaux de viande en dessous d'une douzaine d’euros du kilo. Tout le travail qu’il y a entre les deux est largement plus rémunéré que celui qu’on peut faire sur nos fermes", résume-t-elle. 

"On a encaissé depuis des années"

"On a encaissé depuis des années, et avec l’augmentation des coûts de production (…), on atteint un endroit où c’est plus supportable pour nous de continuer à travailler", ajoute Véronique Marchesseau. Elle demande une réponse de la part des "politiques publiques" et "un encadrement par la loi des prix" pour gérer la situation, qui ne peut selon elle "reposer uniquement sur les consommateurs".  

Concernant l’incursion d’agriculteurs à Rungis, elle rappelle que le marché est "un énorme symbole de l’endroit où s’exerce la pression" sur les prix agricoles. "Dans les négociations, on pèse toujours beaucoup moins que les acheteurs, qui (…) nous contraignent à accepter les prix qu’ils veulent bien nous offrir". Véronique Marchesseau indique enfin que la Confédération paysanne a appelé les autres syndicats agricoles à se rassembler sur deux revendications : l’abandon des accords de libre échange et "un encadrement par la loi d’une autre façon de construire les prix".

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