Colère des agriculteurs : "Ce qu’on demande avant tout, c’est de la rémunération sur les exploitations", explique le vice-président national des Jeunes agriculteurs
À cinq jours du Salon de l’agriculture, qui s'ouvrira le 24 février, "on est obligés de maintenir la pression", estime Rémi Dumas, vice-président national des Jeunes agriculteurs, dans le 12/13 info du lundi 19 février. Pour lui, le message au gouvernement a peut-être été "entendu", mais "compris, on n’est pas sûrs". Il demande la prise en compte de la spécificité des revendications, différentes selon les filières et les territoires.
Pas d’appel au blocage
"Ce qu’on demande avant tout c’est de la rémunération sur les exploitations", avance Rémi Dumas, demandant aussi l’arrêt des "surtranspositions de normes au niveau européen". Il souligne que les négociations commerciales se sont "plutôt bien passées", mais que les grandes surfaces et les transformateurs ne jouent pas le jeu de mettre vraiment le prix que cela coûte sur les exploitations.
Pour Rémi Dumas, allier sécurité alimentaire et préservation de l’environnement est possible. Cependant, "on nous demande d’être plus vertueux, mais on ne met pas les moyens en face", regrette-t-il. La mobilisation se poursuit donc, mais les Jeunes agriculteurs n’appellent pas au blocage. Rémi Dumas évoque plutôt une négociation active avec les préfectures et les parlementaires.
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