Colère des agriculteurs : "Cette crise est légitime", assure Céline Imart, députée européenne LR
Les agriculteurs manifestent depuis le 18 novembre pour provoquer une prise de conscience des gouvernements européens, dont plusieurs sont en faveur du traité de libre-échange avec le Mercosur. La France s’y oppose. "Cette crise est légitime. Il n'y a eu aucune sensation d'amélioration après tout ce qui a pu être annoncé par Gabriel Attal. La prochaine signature de l'accord sur le Mercosur, c'est l'allumette sur le baril de poudre. C'est symboliquement un désastre de considérer les agriculteurs comme des managers du paysage. Tout ce qui concerne l'acte de produire de l'alimentation va être délégué à d'autres pays du monde qui ne respectent pas les mêmes normes. C'est incompréhensible", estime Céline Imart, députée européenne (LR) et agricultrice.
"Aucune réponse n’est venue"
Depuis plus de 25 ans, le traité du Mercosur est débattu entre l’Union européenne et cinq pays d’Amérique du Sud (Paraguay, Uruguay, Brésil, Argentine et Bolivie) avec pour objectif de faciliter les importations et les exportations entre les deux continents grâce à des droits de douane réduits. "Nous soutenons la mobilisation de ces agriculteurs. Les raisons de cette colère sont légitimes. Comme tout travailleur, ils doivent pouvoir vivre dignement de leur travail. Depuis qu'ils se sont mobilisés, il y a un an, aucune réponse n’est venue sur le fait d'avoir des prix rémunérateurs et sur la possibilité pour les jeunes agriculteurs d'accéder au foncier", assure Aurélie Trouvé, députée et présidente LFI de la commission des Affaires économiques.
Regardez l'intégralité du duel dans la vidéo ci-dessus.
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