Colère des agriculteurs : "Leur combat est légitime", affirme Hanane Mansouri, députée UDR de l'Isère

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Les hostilités des agriculteurs français ont commencé. Ils se sont rassemblés et se sont mobilisés en nombre pour exprimer leur opposition au Mercosur, le traité commercial de libre-échange avec les pays du Sud.
Hanane Mansouri, députée UDR de l'Isère, porte-parole du groupe à l'Assemblée Les hostilités des agriculteurs français ont commencé. Ils se sont rassemblés et se sont mobilisés en nombre pour exprimer leur opposition au Mercosur, le traité commercial de libre-échange avec les pays du Sud. (franceinfo)
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Les hostilités des agriculteurs français ont commencé. Ils se sont rassemblés et se sont mobilisés en nombre pour exprimer leur opposition au Mercosur, le traité commercial de libre-échange avec les pays du Sud.

Alors que le président de la République se rend au Brésil pour assister au G20, les agriculteurs comptent bien faire entendre leurs voix. Le traité tant redouté par les agriculteurs est celui de libre-échange avec le Mercosur, qui faciliterait l’accès des produits sud-américains au marché européen. La concurrence que ce traité générerait est perçue comme déloyale. "C'est un accord qui va défavoriser nos agriculteurs. Ce traité va favoriser des échanges industriels qu'on arrive déjà à faire, notamment avec l'installation de la Fnac et de LVMH dans ces régions-là. Aujourd'hui nous avons déjà une forte hausse des normes agricoles sur notre territoire et ça va beaucoup handicaper les agriculteurs. Donc leur combat est légitime", explique Hanane Mansouri, députée UDR de l'Isère, porte-parole du groupe à l'Assemblée.

"La voix de la France doit être entendue"

"Il y a une expression assez unanime de la classe politique française sur son opposition ferme à cet accord en l’état. On ne tient pas un discours anti-européen par nature. On considère simplement que cet accord-là n'est pas bon. La France fait partie des grandes agricultures de l'Europe et donc notre voix doit être entendue. On ne peut pas accepter que nos agriculteurs ne puissent pas utiliser un certain nombre d'antibiotiques, car ils sont nocifs pour la santé des consommateurs et dans le même temps, importer une viande qui a l’autorisation d’utiliser ses produits", juge Martin Garagnon, porte-parole de Renaissance.

Regardez l'intégralité du duel dans la vidéo ci-dessus.

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