Les ministres de Finances de la zone euro se sont mis d'accord lundi 9 mai sur le principe de l'allégement de la dette d'Athènes.
Les 19 ministres des Finances semblent plus pragmatiques et moins dogmatiques. La dette de la Grèce pèse 182% de ce que le pays produit chaque année, autant dire qu'elle est impossible à rembourser. Mais plusieurs pays, l'Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas en tête, ne voulaient pas entendre parler d'allégement de la dette. Lundi, le tabou est tombé. La question a été mise sur la table.
Dette pas effacée
Et des propositions concrètes seront faites dans les prochains jours et étudiées au prochain Eurogroupe dans deux semaines. Cela ne veut pas dire qu'on va effacer une partie de l'ardoise grecque, mais les paiements pourraient être rééchelonnés et les intérêts réduits. Ce qui est certain, c'est que l'Eurogroupe ne veut pas d'un nouveau feuilleton grec cet été. L'UE aura assez à faire avec le référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne et la crise migratoire à gérer.
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