Alexis Tsipras a été contraint de faire adopter par le Parlement grec de nouveaux efforts financiers. En échange, le chef du gouvernement espère un allégement de la dette par l'Eurogroupe, qui s'est réuni ce lundi 9 mai.
Pour Bruxelles, la Grèce a tenu ses engagements. La Grèce a coché toutes les cases des réformes demandées, affirme même Michel Sapin, après l'accouchement au forceps ce week-end par les députés grecs de nouvelles mesures d'austérité : hausse de l'impôt sur le revenu ou plafonnement des retraites avec une hausse des cotisations. En contrepartie, le plan d'aide à la Grèce de l'été 2015 prévoyait un allégement de l'énorme dette grecque : 180% du PIB.
Berlin abdique
Donc, désormais, Paris et le FMI sont en faveur de la diminution de ce fardeau. Une mesure indispensable pour regagner un jour la confiance des marchés et des investisseurs. Berlin, qui renâclait, ne veut plus ouvrir de nouvelles crises avec Athènes. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras obtient ce lundi soir des gages et sauve la face auprès de l'opinion publique.
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