Le PIB de la France a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, selon l'Insee

Cette première estimation de la croissance de l'économie française entre avril et juin par l'Institut national de la statistique est supérieure à sa prévision.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les locaux de l'Insee à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 18 janvier 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, rapporte l'Insee, mardi 30 juillet. Cette première estimation de la croissance de l'économie française entre avril et juin par l'Institut national de la statistique est supérieure à sa prévision d'une hausse de 0,1% par rapport au premier trimestre, pendant lequel le PIB avait progressé de 0,3% (revu en hausse de 0,1 point). La Banque de France s'était montrée plus optimiste, avec une anticipation de 0,3% conforme au niveau de croissance effectif.

Au printemps, marqué en fin de période par la convocation d'élections législatives anticipées et le début d'un blocage politique, l'activité a bénéficié de la contribution positive du commerce extérieur qui a progressé de 0,2%, détaille l'Insee. Les exportations sont restées dynamiques, portées notamment par la livraison d'un nouveau navire.

Les investissements des ménages à la peine

Après s'être inscrits dans le rouge sur les deux trimestres précédents, les investissements des entreprises sont repassés en territoire positif, avec une légère hausse de 0,1%. Ils ont été tirés par une accélération des investissements dans les services, lesquels ont contrebalancé la poursuite du recul pour les produits manufacturés.

En revanche, les investissements des ménages restent à la peine (-0,5%), principalement dans le logement neuf, dans un contexte de taux d'intérêts demeurant élevés malgré la baisse amorcée en juin par la Banque centrale européenne. Moteur traditionnel de la croissance française, la consommation des ménages est restée stable au troisième trimestre : les achats alimentaires ont reculé, tandis que la consommation en gaz et électricité a augmenté en raison d'un printemps frais, comme celle de services, dans un contexte marqué par la poursuite du reflux de l'inflation.

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