France 3 a enquêté sur la fabrication des vêtements, deux ans après l'effondrement meurtrier au Bangladesh.
Des vêtements toujours moins chers en quantité toujours plus grande. Tout au long de l'année, les promotions se multiplient. France 3 a enquêté sur la fabrication des vêtements deux ans après l'effondrement meurtrier de l'immeuble au Bangladesh qui abritait des ateliers de confection.
Dans les rayons des grandes enseignes, rien n'a vraiment changé. La provenance des produits n'est toujours pas un argument de vente. Et beaucoup de vêtements viennent d'Asie et plus précisément du Bangladesh.
Faut-il les boycotter? "Ça reviendrait à infliger une double peine à quatre millions de travailleurs qui ont besoin de l'industrie du textile pour vivre", explique Hayla Ajaltouni, responsable du collectif "Ethique sur l'étiquette". "L'idée c'est plutôt de faire pression sur les marques et les donneurs d'ordres qui ont toutes les clés en main pour faire évoluer les productions et donc les conditions de travail des travailleurs en bout de chaine".
Un acte militant
Gap, Zara, Benetton, toutes les multinationales pourraient donner le choix aux consommateurs en produisant des vêtements, tout en respectant l'éthique. Mais cela reste cher, l'acte devient davantage militant. Certaines marques, comme Veja, réussissent à produire des chaussures revendiquées comme "sociale, écologique et éthique", au même prix que des paires traditionnelles en rognant sur des publicités. Mais cela reste rare.
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