Des capitaux chinois à Toulouse-Blagnac : un "patrimoine bradé" ?
A LIRE AUSSI ►►►La victoire d'un consortium chinois pour l'aéroport de Toulouse
"C'est un erreur, une faute lourde" (Jean-Louis Chauzy)
Jean-Louis Chauzy, le président du Conseil économique, économique et environnemental de Midi-Pyrénées (CESR) figure parmi les opposants les plus virulents à la cession de parts au consortium chinois.
"C’est une erreur et c’est une faute lourde. On ne peut pas brader son patrimoine, ses grands équipements. C’est brader l’intérêt général du pays, ça devait rester sous le giron de l’Etat français, avec les collectivités et des investisseurs français"
Des élus attentifs
Le président socialiste de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, souhaite que "la puissance publique reste majoritaire au capital " et il fait confiance au gouvernement.
De son côté, le maire UMP de Toulouse temporise et préfère même positiver : "A quoi ça sert que je pleure ". Jean-Luc Moudenc assure qu'il a "obtenu des garanties très importantes pour le territoire. Ce n'est pas l'aéroport qui est vendu. Ce sont des parts minoritaires dans la société d'exploitation. Et cela on ne l'explique pas assez souvent".
STOP à la vente des actions d'Etat de l'aéroport Toulouse. Les aéroports doivent rester publics. Macron refait le scandale des autoroutes.
— MN Lienemann (@mnlienemann) December 4, 2014
A LIRE AUSSI ►►► Gilbert Collard et les capitaux chinois : "On est en train de vendre la France"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.