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Dominique Strauss-Kahn s'est exprimé mardi à Athènes au sujet du problème de la dette en zone euro

L'Europe a besoin "de quelque chose de plus dynamique" pour régler le problème de la dette en zone euro, qui soit une "solution globale" et ne soit pas appliquée "pays par pays", a déclaré le directeur général du FMI.Selon DSK, la crise a mis en lumière un "défaut de gestion" au sein de la zone découlant de l'absence de politique budgétaire commune
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Dominique Strauss-Kahn à Athènes, lors d'une rencontre avec le premier ministre George Papandreou, le 7/12/10 (AFP/Thaniassis Stavrakis)

L'Europe a besoin "de quelque chose de plus dynamique" pour régler le problème de la dette en zone euro, qui soit une "solution globale" et ne soit pas appliquée "pays par pays", a déclaré le directeur général du FMI.

Selon DSK, la crise a mis en lumière un "défaut de gestion" au sein de la zone découlant de l'absence de politique budgétaire commune

M. Strauss-Kahn a exprimé, devant une commision du Parlement grec, "l'espoir que les institutions européennes soient capables de fournir cette solution globale", tout en notant le handicap auquel sont confrontés les politiques en Europe vis-à-vis de la pression des marchés, à savoir un temps de prise de décision parfois extrêmement long.

"Je ne pense pas qu'il y ait un risque de voir l'Allemagne se dégager de la zone euro, les Allemands sont réellement engagés vis-à-vis de la zone euro", a-t-il par ailleurs assuré.

Les pays européens ont discuté ces derniers jours de l'éventualité de relever le plafond du Fonds de secours (dont le total s'élève à 750 milliards d'euros) pour les pays de la zone euro pour rassurer les marchés sur la capacité de l'Europe à faire face à d'autres crises financières après la Grèce et l'Irlande, mais la décision a été repoussée à plus tard.

Le plan d'aide à l'Irlande, récemment accordé, a porté sur 85 milliards d'euros venant de ce fonds. La Gèce a elle bénéficié d'un pêt de 110 milliards venant de l'UE et du FMI.

Alors que des manifestants de gauche criaient hors du parlement des slogans le qualifiant d"indésirable", M. Strauss-Kahn a lancé qu'il aurait "peut-être été avec eux" s'il avait été Grec.

Il a défendu la recette d'austérité dictée au pays par le FMI et l'UE comme la seule solution pour "remettre à la long terme" le pays sur la voie du développement.

Le succès du pays "dépend beaucoup de combien vous accepterez d'être fermes et justes" a-t-il lancé aux députés socialiste et de droite, ceux de l'opposition communiste et de gauche radicale ayant refusé d'assister à la séance.



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