Éclairage public : les écarts entre la pratique et la loi
C'est une opération qui vise à lutter contre la pollution lumineuse et le gaspillage énergétique. Demain soir plusieurs grandes villes et de nombreuses communes rurales éteindront une partie de leurs bâtiments publics.
Les vitrines, les commerces et les bâtiments publics sont souvent éclairés jusqu'au petit jour. Pourtant depuis 2013, un arrêté oblige l'extinction des feux à une heure du matin. Mais après vérification, nombreux sont les commerçants à garder leurs boutiques éclairées. Faire respecter la loi, c'est l'objectif d'Anne-Marie Ducroux. Son association recense ceux qui ne jouent pas le jeu.
Difficile de mobiliser sur le sujet
Elle a identifié 13 magasins à Rueil-Malmaison. "Tout éclairé, ces magasins ne respectent pas la règlementation puisqu'ils sont encore éclairés à une heure du matin. On peut quand même se dire raisonnablement que ce magasin ferait beaucoup d'économies d'énergie en kWh, en euros et en réduction de pollution lumineuse si simplement il éteignait une heure après sa fin d'activité ou au plus tard vers 23 heures ou minuit.", analyse-t-elle. La loi avait pour but de permettre 200 millions d'euros d'économies à l'échelle nationale chaque année. L'État est en charge des bâtiments publics et communaux. Le maire, lui, est en charge des autres bâtiments comme les vitrines et les façades des commerces. Mais en pratique, difficile de respecter la règle et chacun se renvoie la balle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.