Ascoval : des centaines d'emplois menacés
L'inquiétude est de mise ce lundi 29 janvier sur plusieurs sites d'Ascoval. Le groupe français d'acier, repris par une société suisse, prévoit de fermer l'usine du Nord et plusieurs unités de production. Plusieurs centaines d'emplois sont menacées ce soir.
Les visages étaient graves ce lundi 29 janvier devant l'usine Ascoval de Saint-Saulve (Nord). Les salariés viennent d'apprendre la nouvelle : leur usine est condamnée. Le repreneur suisse que le tribunal a choisi n'est pas intéressé par cette aciérie. 300 personnes vont perdre leur emploi. Elles se sentent trahies par leurs investisseurs, à commencer par le Français Vallourec. "On va aller chercher les informations et des comptes auprès de ceux qui nous ont laissé tomber. Il faudra que tous partent avec des conditions dignes", confie au micro de France 3 un représentant syndical.
Trois autres unités menacées
Des salariés d'autant plus amers qu'ils ont reçu récemment encore le soutien du chef de l'État. Déjà en 2015, alors ministre, Emmanuel Macron leur tenait un discours rassurant. Ascoval n'est pas la seule usine menacée. Le repreneur a également choisi de fermer trois unités sur d'autres sites : à Hagondange (Moselle), près de Dunkerque (Nord), et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Ces fermetures pourraient intervenir d'ici deux à trois ans. Selon la CGT, 250 salariés pourraient perdre leur emploi.
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