Centrafrique : les "repats" de retour
En Centrafrique, les expatriés rentrent petit à petit au pays, la plupart du temps il ne regrettent pas d'avoir quitter l'Europe. Mieux, ils sont nombreux à y avoir découvert des opportunités, comme Auguste...
Sur son side-car, Auguste se rend dans son exploitation agricole, près de Bangui, la capitale.
Revenu en Centrafrique en 2008 pour des vacances il n'est plus jamais reparti...
Auguste Ogoula, désormais entrepreneur, explore différent secteur d'activité.
"C'est quand je suis arrivé que je me suis rendu compte des opportunités, de tout ce qu'on pouvait faire dans ce pays."
Dans son village, Auguste a lancé avec succès un bar à concert, une boulangerie, ainsi qu'un bassin de pisciculture...
Il aimerait que d'autres africains fassent aussi le choix du retour...
Pour Auguste Ogoula le rêve européen fait perdre de belles opportunités aux africains.
"On est en train de perdre beaucoup de talents, de cerveaux, je voudrais le dire comme ca, beaucoup de gens que j'ai rencontré la bas qui étaient ici talentueux et qui se sont perdu dans la masse en Europe, parce que la concurrence est beaucoup plus évolué qu'en Afrique."
Une concurrence moins féroce et plus d'opportunité économique : voilà les raisons avancés par ceux qui ont choisi de retourner en Centrafrique... les repats...
Une explication qui peut paraitre paradoxale dans ce pays en conflit depuis 2013 qui fait partie des plus pauvres du monde...
En 2017, le PIB par habitant atteignait 418 dollars.
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