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Contre-faits. Le programme Erasmus est-il vraiment réservé aux riches ?

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Article rédigé par France 24
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Contre-faits. Le programme Erasmus ne bénéficierait qu’aux étudiants « issus de milieux déjà favorisés » ?  C’est ce que David Rachline, sénateur et maire de Fréjus, pour le rassemblement national, affirme sur le site de son parti. Une demie-vérité qui permet de taxer d’élitiste une des grandes réussites de l’Europe. 

Les chiffres sur la démographie des participants montrent, certes, que seuls 39% des étudiants bénéficiaires du programme Erasmus + en France sont boursiers sur critères sociaux. Mais en ce qui concerne les apprenants de la formation professionnelle en mobilité Erasmus+, 59% sont d’origine sociale populaire… soit bien plus de la moitié.

Formation professionnelle : la précarité est plutôt la règle

Un tiers des stagiaires de la formation professionnelle en mobilité Erasmus + étaient inscrits à Pôle Emploi depuis plus de douze mois au moment de la mobilité et un quart ont bénéficié d’un suivi d’insertion professionnelle dans les douze mois précédant la mobilité. Enfin, 10% ont également perçu le Revenu de Solidarité Active. La précarité est donc plutôt la règle pour les Erasmus du Supérieur.

Un Réseau d’Education Prioritaire gagant

Quant aux écoles primaires et collèges classés en Réseau d’Education Prioritaire (REP/REP+), ils sont représentés en proportion plus importante dans le programme Erasmus + (près d’un quart) que leur poids dans l’ensemble des établissements au niveau national. 

Rédaction en chef : Caroline de Camaret, Habillage : Roxane Runel

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