Secouristes : pour être opérationnels, une sérieuse condition physique et beaucoup de sang-froid
C’est en ce moment la période des formations de secouristes, pour beaucoup d’entre eux, à l’approche des vacances d’été. Pour être opérationnel, il faut avoir une sérieuse condition physique et beaucoup de sang-froid.
Ils sont déjà d’excellents nageurs. Ces futurs sauveteurs doivent maintenant démontrer qu’ils sont aussi rapides. Première épreuve de leur test, à Cros-de-Cagnes (Alpes-Maritimes) : 500 mètres à parcourir en moins de 15 minutes. Aucun n’échoue. Mais les candidats n’en ont pas fini. Une autre épreuve les attend : projeter le sauveteur à l’eau lorsque le bateau de la SNSM ne peut s’approcher de la zone d’intervention. Le nageur doit apprendre que dans chaque sauvetage, il y a toujours une part de danger.
Cros-de-Cagnes, plus ancienne station SNSM de France
Avoir du cran, maîtriser la technique, les futurs sauveteurs sont aussi jugés sur leur condition physique. Dans l’eau, même une simple corde, appelée "bout" par les marins, peut compliquer l’intervention. Cet été, les sauveteurs seront sur les bateaux Cette formation leur permettra d’intervenir sur n’importe quel littoral. "C’est un cadre qui nous permet de proposer en suite dans les stations des nageurs ‘clé-en-main’", résume Patrice Rous, formateur à la station SNSM de Cannes et Cros-de-Cagnes. Jusqu’à cet été, au Cros-de-Cagnes, les formations vont se multiplier, dans la plus ancienne station SNSM de France.
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