Loi Travail : le tribunal administratif a examiné les cas de personnes interdites de manifester
En vertu de l'état d'urgence, plusieurs personnes soupçonnées d'être des casseurs ont reçu des interdictions individuelles de manifester par la préfecture de police de Paris. Leur recours était examiné ce mardi matin au tribunal administratif.
10 jeunes, filles et garçons, étaient présents ce mardi 17 mai à l'audience, au tribunal de Paris, pour contester l'interdiction de manifester imposée par la préfecture de police de Paris. Ces jeunes sont soupçonnés d'être à l'origine ou d'être associés à des faits de violences au cours d'une manifestation. La préfecture leur a donc interdit "d'entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics".
"Écarter des manifestations"
Une sanction injustifiée selon leurs avocats. "Pour moi cet arrêté vise seulement à écarter des manifestations certaines personnes qui ne sont pas d'accord avec le gouvernement", a déclaré Me Aïnoha Pascual, avocate des manifestants.
La Cour, en revanche, n'a pas contesté les droits d'un photographe indépendant, Mannon Cadoret, qui couvrait des manifestations. Lui aussi était sous le coup d'un arrêté. Le tribunal a levé l'interdiction à son encontre.
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