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Nuit debout : après Paris, le mouvement s'étend à Rennes, Nantes, Toulouse et Lyon

Dans la capitale, les militants ont occupé la place de la République pour la sixième nuit consécutive.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un rassemblement de Nuit debout place de la République à Paris, le 5 avril 2016. (ELLIOTT VERDIER / AFP)

Le souffle ne retombe pas. Pour la sixième nuit consécutive, des militants du mouvement Nuit debout ont occupé la place de la République, mardi 6 avril, à Paris pour protester contre la loi Travail, comme le montre ce reportage de France 2.

"Nuit Debout" se poursuit place de la République à Paris, avec un millier de personnes
"Nuit Debout" se poursuit place de la République à Paris, avec un millier de personnes "Nuit Debout" se poursuit place de la République à Paris, avec un millier de personnes

Un député européen de Podemos est venu apporter son soutien et raconter l'expérience espagnole. Des militants ont également manifesté, dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris pour demander la libération de lycéens arrêtés pendant la manifestation contre le projet de réforme du Code du travail. Ils ont ont bloqué le boulevard Saint-Germain avant de regagner la place de la République encadrés par les forces de l'ordre.

Un demi-millier de manifestants à Toulouse

Nuit debout s'étend également à d'autres villes de France. Quelque 300 jeunes, et moins jeunes, se sont ainsi rassemblés dans la soirée place du Bouffay à Nantes (Loire-Atlantique), en cercle, dans le calme. Des "ateliers" discutent du travail, des médias, de l'environnement...

A Rennes (Ille-et-Vilaine), après une journée agitée, ce sont quelque 200 personnes qui se sont retrouvées, en rond sur l'immense esplanade Charles-de-Gaulle, assis sur le sol, avec couvertures, pique-nique, instruments de musique.

Près d'un demi-millier de manifestants se sont aussi réunis place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne).

A Lyon (Rhône), une forte présence policière a empêché l'accès à la place Mazagran où avaient rendez-vous les manifestants. Ces derniers se sont rendus sous le pont de la Guillotière, où 300 personnes ont ensuite débattu en assemblée générale, avant d'y passer probablement la nuit à l'abri de la pluie.

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