Voiture de police incendiée à Paris : neuf personnes renvoyées en correctionnelle
Les neuf personnes impliquées dans l'incendie d'une voiture de police encourent jusqu'à 5 ans de prison. L'homme soupçonné d'avoir jeté le fumigène dans le véhicule n'a toujours pas été interpellé et fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
Neuf personnes impliquées dans l'attaque et l'incendie d'une voiture de police à Paris en mai 2016 seront jugées devant le tribunal correctionnel de Paris, a appris franceinfo de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart. Les juges n'ont pas retenu la tentative de meurtre.
L'intention de tuer non retenue
Cette attaque, qui avait eu lieu en marge d'une manifestation contre la loi Travail, près de la place de la République à Paris, avait suscité un vif émoi. Un fumigène avait mis le feu à la voiture de police alors que les policiers se trouvaient à l'intérieur. Ils s'en étaient sortis indemnes.
La justice avait d'abord engagé des poursuites pour tentative de meurtre mais les juges d'instruction ont estimé qu'aucun élément ne pouvait définir l'intention de tuer, notamment parce qu'il n'y avait pas eu l'usage d'une arme ou de produit inflammable.
Le principal protagoniste sous le coup d'un mandat d'arrêt
L'homme soupçonné d'avoir jeté le fumigène dans la voiture, un Suisse de 28 ans, n'a toujours pas été interpellé. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Les neuf hommes interpellés, échappent, eux, à la cour d'assises, où ils risquaient jusqu'à 30 ans de réclusion. Devant le tribunal correctionnel, la peine maximale pour violences aggravées sur policiers en réunion et pour destruction volontaire est de 5 ans de prison.
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