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Fin de l'obligation du télétravail : "On espère en conserver au moins un jour, voire deux", s'inquiète une salariée

À compter de mercredi, les entreprises auront à nouveau toute latitude pour définir les règles du télétravail. Un assouplissement qui inquiète des salariés, ils redoutent un retour au 100 % présentiel. 

Article rédigé par franceinfo - Antoine Jeuffin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vue générale d'un open space chez Sanofi. (LAETITIA SAAVEDRA / RADIO FRANCE)

Un nouveau protocole sanitaire pour le travail à distance entre en vigueur le mercredi 1er septembre. L'État n'imposera plus de "nombre de jours minimal" de télétravail.

Concrètement si ce n'est pas déjà fait, les entreprises privées pourront fixer leurs propres règles, en concertation avec les représentants du personnel. Un accord a déjà été trouvé dans l'entreprise de Guillaume. Cet employé de banque travaillera deux jours par semaine chez lui mais il reste perplexe. "Avec l'évolution de la situation sanitaire, ça peut se comprendre", admet-il. 

"Le danger, c'est que certaines entreprises qui ont du mal à se faire aux nouveaux modes de travail poussent à un retour complet en présentiel, ce n'est pas le sens de l'histoire".

Guillaume, un salarié

à franceinfo

C'est également ce qui inquiète Pauline, salariée dans la communication. Actuellement, elle est en télétravail trois jours par semaine. Elle ne sait pas encore ce qu'il en sera avec cet assouplissement. "Ce n'est pas tellement dans la culture de mon entreprise. Avant la crise, il y en avait très peu. On a peur aujourd'hui, de n'avoir aucun jour de télétravail dans la semaine, on espère en conserver au moins un, voire deux. Ce serait l'idéal". 

Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, selon l'Association nationale des DRH

Laurence Breton-Kueny, vice-présidente de l’Association nationale des DRH (ANDRH) rassure. "C'est très bien de laisser la responsabilité aux entreprises dans le cadre d'un dialogue social mais ce n'est pas pour autant qu'on va revenir au présentiel demain". Selon une enquête commandée en juin par l'ANDHR, 23 % de ses membres envisageait un retour total en présentiel.

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