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Grève contre la réforme des retraites : la CGT Energie revendique une intrusion au siège de la CFDT, qui dénonce "une nouvelle attaque inacceptable"

C'est la deuxième intrusion au siège du syndicat, trois jours après celle organisée par la Coordination RATP-SNCF.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une femme marche devant le siège de la CFDT à Paris le 6 décembre 2018. (- / AFP)

Une nouvelle intrusion a eu lieu au siège de la CFDT, lundi 20 janvier en fin de matinée, menée par une quinzaine de personnes masquées qui ont coupé l'électricité pendant "un petit quart d'heure", a annoncé à l'AFP la confédération. Cette action, revendiquée, est le fait d'une dizaine de syndicats CGT Energie d'Ile-de-France (Paris, 91, 93, 94, 95, 77, 78, Ouest IDF et Bagneux), a précisé à l'AFP Cathy Fléchard, de la CGT Energie Paris, trois jours après une première intrusion revendiquée par la coordination RATP-SNCF, opposée à la réforme des retraites.

Lundi matin, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a annoncé qu'il allait porter plainte pour cette première intrusion. Vendredi, une dizaine d'individus s'étaient "introduits violemment dans les locaux de la confédération", selon Laurent Berger.

"Une quinzaine d'individus cagoulés"

Trois jours plus tard, ce sont "une quizaine d'individus cagoulés" qui sont entrés "dans le bâtiment dans le but de couper l'électricité générale", annonce le syndicat dans un communiqué de presse. "Cette nouvelle attaque, revendiquée sur les réseaux sociaux par plusieurs syndicats CGT Energie, est inacceptable", condamne le syndicat, qui assure par ailleurs qu'il "poursuivra son combat pour plus de justice sociale et de solidarité entre les travailleurs, sans jamais se laisser dicter ses positions par des actes de violence ou d'intimidation".

Les neuf syndicats qui revendiquent cette nouvelle action font clairement le lien avec le projet de système de retraite universel par points, sur la page Facebook de la CGT Energie Paris. "Berger négocie les couleurs et les formes de nos futures chaînes et celles de nos enfants, sans jamais avoir participé à la grève reconductible contre la retraites à points", écrivent-ils dans un communiqué. Ce lundi, le siège confédéral "a perdu l'électricité et c'est la collaboration de classe qui a été plongée dans l'obscurité".

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