Cet article date de plus de six ans.

Himalaya : le fromager français du Népal

Publié
Durée de la vidéo : 5 min
Himalaya : le fromager français du Népal
Himalaya : le fromager français du Népal Himalaya : le fromager français du Népal (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

François Driard, diplômé d'une école de commerce, a décidé de quitter de Paris pour s'installer au Népal. Il a installé une fromagerie à 4 000 mètres d'altitude. Des fromages inspirés de nos classiques français confectionnés avec du lait de yak.

François Driard déambule parmi des centaines de fromages français en phase d'affinage : un trésor. La particularité de ce fromager, c'est qu'il travaille dans l'Himalaya, à 4 000 mètres d'altitude, au cœur du Népal. Un pari un peu fou dans un pays qu'il a découvert il y a tout juste vingt ans. François est maintenant ici chez lui. Dans ce quartier un peu chic de la capitale, Katmandou, il connaît tout le monde. Une petite notoriété qu'il doit bien sûr à ses fromages. Avec son tablier blanc, il vient les présenter à un public, qui la plupart du temps, n'en a jamais mangé. Si loin de la France, il se permet d'utiliser les appellations normalement protégées. Pour les Népalais, cela donne des noms assez mystérieux. Et quand il s'agit de les goûter, les avis sont partagés.

Un fromage du bout du monde fabriqué à l'ancienne

La particularité de ces fromages, c'est qu'ils sont tous faits ici, au Népal. Certains sont des grands classiques, mais d'autres ont été inventés au beau milieu de l'Himalaya. Dans sa fromagerie, une dizaine de personnes fabriquent le fromage, exactement comme au siècle dernier : sans gaz ni électricité ; juste un feu de bois et des chaudrons en cuivre. L'écrémage aussi se fait à la main. Le produit, c'est du lait de yak. La recette, elle, vient directement de France. La rencontre entre deux cultures, deux traditions, et à l'arrivée, un produit qui n'est plus totalement français, mais pas complètement népalais. Un fromage du bout du monde.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.