Accidents du travail : en immersion avec un inspecteur du travail à Lille

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Le 20 Heures a pu suivre un inspecteur du travail dans les rues de Lille, dans le Nord. Il contrôle très fréquemment les entreprises du BTP. En 2022, près d'un quart des accidents du travail mortels concernaient ce secteur.
Accidents du travail : en immersion avec un inspecteur du travail à Lille Le 20 Heures a pu suivre un inspecteur du travail dans les rues de Lille, dans le Nord. Il contrôle très fréquemment les entreprises du BTP. En 2022, près d'un quart des accidents du travail mortels concernaient ce secteur. (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Tixier, S. Thiebaut, C. Beauvalet, B. De Saint Jore
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Le 20 Heures a pu suivre un inspecteur du travail dans les rues de Lille, dans le Nord. Il contrôle très fréquemment les entreprises du BTP. En 2022, près d'un quart des accidents du travail mortels concernaient ce secteur.

Dans la rue, Julien Gilbert, inspecteur du travail de l'Unité de contrôle de la ville de Lille (Nord), scrute les moindres chantiers. Son rôle est de contrôler les entreprises pour la sécurité des ouvriers. Il procède ce jour-là à une intervention inopinée à Lille. Sur un échafaudage, un ouvrier ne semble pas assez protégé. Il n'a pas de harnais sur lui, alors que c'est obligatoire. La décision est immédiate. Ce salarié doit arrêter toute activité sur le champ. L'inspecteur estime le risque de chute trop élevé. Le patron reconnaît ses torts, et plaide la faute d'inattention. Après discussion, l'ouvrier, avec son harnais, pourra exceptionnellement reprendre les travaux.

Des amendes importantes

Julien Gilbert contrôle très régulièrement les entreprises du BTP. Près d'un quart des accidents du travail mortels concernaient ce secteur en 2022. Les entreprises qui ne protègent pas leurs salariés d'un risque de chute en hauteur encourent jusqu'à 10 000 euros d'amende. Dans une salle de repos d'un chantier de logements, Julien Gilbert constate un manque d'hygiène. Les entreprises présentes sur le chantier seront mises en demeure. Si elles ne réagissent pas, elles risquent une amende jusqu'à 4 000 euros par salarié concerné.

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