CRS : les syndicats reçus au ministère de l'Intérieur
Les syndicats des CRS ont annoncé ce vendredi la suspension de leur mouvement de protestation. Retour sur les faits.
Cette fois, la grogne et la colère sont du côté des forces de l'ordre. Plus de 2 000 CRS en arrêt maladie sur les 13 000 répartis sur le territoire français, c'est du jamais vu. À l'origine de ce mouvement, une décision gouvernementale de fiscaliser leur prime de déplacement, 39 euros par jour, inacceptable pour de nombreux fonctionnaires confrontés à des conditions de travail qu'ils jugent de plus en plus difficiles. "On est corvéable à merci. On connaît la prise de service, on ne connaît généralement pas la fin de service", confie l'un d'eux.
Vers des négociations très animées
Ce vendredi 22 septembre à l'aube, réunion de crise au ministère de l'Intérieur. L'initiative des syndicats, et la méthode utilisée, l'arrêt maladie massif, n'ont pas du tout été appréciées. Une réunion d'une heure et demi dans un climat très tendu s'est tenue, mais le ministère et l'intersyndicale vont entamer des négociations. Les syndicats de police maintiennent la pression jusqu'au prochain rendez-vous, le 6 octobre. La défiscalisation de la prime de déplacement des CRS est pour l'instant suspendue. Pourtant la Cour des comptes y est favorable. Les négociations devraient être très animées.
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