Aciérie Ascoval : des promesses non tenues ?
Les salariés de l'aciérie Ascoval dans le Nord sont indignés et ont le sentiment d'être lâchés par l'État. Et ce malgré des promesses il y a trois ans.
Depuis plus de trois ans, le sort de l'aciérie Ascoval est entre les mains de l'État et spécialement entre celles d'Emmanuel Macron. Car il a fait une promesse aux salariés. Nous sommes en juin 2015. L'aciérie de Saint-Saulve (Nord) est à vendre. Emmanuel Macron est alors ministre de l'Économie. En visite sur le site, il s'engage : "aucune fermeture de site, aucun départ volontaire". Une promesse qu'il réitère une fois élu président.
Le tribunal de Strasbourg va décider du sort d'Ascoval
La survie du site est un dossier traité au sommet de l'État. Mais quels moyens a-t-il réellement pour sauver Ascoval ? Le levier, c'est Vallourec, qui possède 40% de l’aciérie. Or, depuis 2016, l'État est lui-même actionnaire de Vallourec. Il a acquis 16% des parts pour 219 millions d'euros. Mais apparemment, cela ne suffit pas. Lundi 22 octobre au soir, Vallourec a refusé de soutenir financièrement la seule offre de reprise de l'aciérie. Une offre pourtant soutenue par le gouvernement. Dans l'immédiat, c'est le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin) qui décidera de la viabilité de l'offre de reprise et donc du sort d'Ascoval.
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