Assurance-chômage : les négociations vont reprendre "sur la base de l'accord de novembre 2023" signé par trois syndicats et le patronat, affirme la ministre du Travail

Les partenaires sociaux sont "les mieux placés pour apporter les solutions", avait affirmé Michel Barnier dans sa déclaration de politique générale, mardi devant l'Assemblée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
La ministre du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, le 24 septembre 2024 à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

Les négociations pour l'assurance-chômage vont reprendre, "sur la base de l'accord de novembre 2023 qui a été voté, accepté, signé par trois organisations syndicales [la CFDT, FO et la CFTC, ndlr] et par le patronat [Medef, U2P et la CPME]" a précisé la ministre du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, invitée mercredi 2 octobre sur franceinfo. Au lendemain de la déclaration de politique générale de Michel Barnier, elle a précisé les propos du Premier ministre

Les partenaires sociaux sont "les mieux placés pour apporter les solutions" a affirmé Michel Barnier dans son discours, qui leur a demandé qu'une négociation sur l'assurance-chômage s'ouvre "dès les prochaines semaines". 

La réforme avait été suspendue par Gabriel Attal

Ces négociations s'ouvriront donc sur la base de l'accord de 2023 et non de la réforme proposée par Gabriel Attal qui n'entrera pas en vigueur. L'accord de 2023 est "l'agrément le plus large des partenaires sociaux", estime la ministre, alors que la réforme de Gabriel Attal, était largement contestée par les syndicats. Elle ne pourra revenir dans les négociations que si "les partenaires sociaux ont envie d'y revenir", ajoute-t-elle.

La réforme de Gabriel Attal prévoyait un large durcissement des conditions d'accès aux indemnités, avec une durée minimale travaillée qui passait de 6 mois sur 24 à 8 mois sur 20 et la durée d'indemnisation qui passait de 18 à 15 mois. Jugée "indispensable" par Emmanuel Macron début juin, elle avait été suspendue dans la foulée du premier tour des législatives, le 30 juin, par Gabriel Attal lui-même.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.