La France a enregistré 19 100 chômeurs de moins en catégorie A en juillet
Au total, la France métropolitaine comptait, en juillet, 3 506 600 demandeurs d'emploi n'exerçant aucune activité, et 5 442 100 au total, en ajoutant ceux qui exercent une activité réduite, selon les chiffres transmis par le ministère du Travail.
Une légère embellie. Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (sans aucune activité) recule de 0,5% en juillet (-19 100). Au total, la France métropolitaine comptait 3 506 600 demandeurs d'emploi n'exerçant aucune activité, et 5 442 100 au total, en ajoutant ceux qui exercent une activité réduite.
Amélioration sur un an
Après de fortes baisses début 2016, le chômage était reparti légèrement à la hausse en mai (+9 200) et juin (+5 400). Mais malgré ces mauvais chiffres, la tendance reste dans le vert puisque le nombre de demandeurs d'emploi recule de 1,2% sur un an pour la catégorie A.
"Pour la quatrième fois depuis le début de l'année", la baisse profite à toutes les classes d'âge, assure dans un communiqué, la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
Les situations des jeunes (-0,9%) et des seniors (-0,3%) se sont améliorées en juillet, mais elles restent très différentes sur un an : les moins de 25 ans connaissent ainsi une nette embellie (-5,9%) alors que les "50 ans ou plus" restent en hausse de 2,8%.
La catégorie D (formations) en forte hausse
Fait notable, les derniers mois ont été marqués par les premiers effets statistiques du plan de 500 000 formations supplémentaires pour les demandeurs d'emploi les moins qualifiés et de longue durée. Ce plan a été annoncé en janvier par François Hollande, qui a conditionné sa candidature à la présidentielle à une baisse "crédible" du chômage en 2016.
Or, en entrant en formation, les demandeurs d'emploi quittent les catégories A, B ou C de Pôle emploi, pour rejoindre la catégorie D. Celle-ci regroupe les demandeurs d'emploi en formation ou malades, non tenus de rechercher un emploi dans l'immédiat. Cette catégorie a atteint un niveau record en juillet, avec 308 900 personnes concernées, alors qu'elle n'avait jamais dépassé les 287 000 personnes avant cette année. Ses effectifs ont ainsi grossi de 10,1% sur le trimestre.
Le ministère du Travail réfute toutefois tout lien entre la baisse du chômage et ce plan de 500 000 formations. Il préfère y voir "une reprise globale de l'activité et des embauches".
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