Le nouveau système de chômage partiel longue durée proposé par Emmanuel Macron "est un bon système", estime Laurent Berger
Le secrétaire général de la CFDT note un changement d'ambiance dans les réunions, "une forme d'engagement" à essayer de maintenir l'emploi.
"Le système d'allocation partielle longue durée conditionnée à un accord d’entreprise" proposé par Emmanuel Macron "est un bon système", a estimé jeudi 25 juin sur franceinfo Laurent Berger secrétaire général de la CFDT. Le chef de l’État a présenté mercredi un nouveau dispositif pour le chômage partiel de longue durée qui entrera en vigueur dès le 1er juillet. Les salariés au SMIC garderont l'intégralité de leurs salaires, ceux qui sont au-dessus, 84% de leur salaire net.
"Le système d'allocation partielle longue durée conditionnée à un accord d’entreprise - il faudra se mettre d'accord sur un certain nombre d’éléments - c'est un bon système. Ça fait trois semaines, un mois qu'on le propose, qu'on y travaille. Enfin, hier, on a été écoutés sur ce sujet-là", s’est-il réjoui.
Sur le chômage partiel "classique", "on revient à une situation qui était celle d'avant Covid-19"
Laurent Berger est revenu sur la rencontre entre les partenaires sociaux et Emmanuel Macron : "Hier, la réunion était un peu spéciale par rapport à l'ambiance habituelle. Il y a une forme d'engagement sur ce sujet à dire : maintenant, on va essayer de faire en sorte que dans les entreprises, on négocie vraiment ces maintiens d'emplois par le biais du chômage partiel plutôt que les plans qu'on commence à connaître de suppressions d’emplois", a-t-il indiqué.
De son côté, le système actuel de chômage partiel "classique" va se poursuivre. Mais les indemnités des salariés vont baisser à partir du 1er octobre. Ils toucheront 72 % de leur salaire net (60% du brut). "Il y avait une velléité assez forte de certains de baisser les indemnités, la prise en charge du chômage partiel dès le 1er juillet", a-t-il expliqué. Selon Laurent Berger, "on revient à une situation qui était celle d'avant Covid-19", mais "il ne faut pas que les entreprises non plus s’installent, je le dis très franchement, avec des aides publiques en permanence", a-t-il affirmé.
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