Conférence sociale : "Il ne faut pas prendre le boycott de deux organisations syndicales pour une rupture du dialogue social", assure Rebsamen
Invité du Grand Soir 3, le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social a dit regretter la décision de la CGT de FO de ne pas assister à la seconde journée des débats.
Au terme de la première journée de la Conférence sociale, lundi 7 juillet, la CGT et FO ont annoncé qu'elles ne reviendraient pas s'asseoir à la table des négociations ce mardi. Les deux syndicats ont effet estimé que le gouvernement était davantage à l'écoute du patronat que des autres partenaires sociaux, le Medef ayant obtenu, toujours selon eux, ce qu'il souhaitait avant même l'ouverture des discussions.
Si sur le plateau du Grand Soir 3, François Rebsamen a dit regretter le boycott des deux syndicats - "Je pense qu'ils ne reviendront pas demain (mardi)" - il a aussi tenu à affirmer qu'il restait bien le ministre du Dialogue social et que ce dernier demeurait d'actualité : "Il ne faut pas interpréter la décision de deux organisations syndicales, aussi importantes fussent-elles, comme une rupture du dialogue social", et rappelé qu'elles avaient passé l'après-midi à échanger avec le Président et le gouvernement.
Pour le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, la conférence sociale doit se poursuivre et se poursuivra "avec des organisations syndicales qui sont majoritaires quand elles sont ensemble, et qui ont signé d'ailleurs de nombreux accords". Et d'insister : "Nous avancerons sur des sujets qui concernent les Français, que ces organisations soient là ou pas."
François Rebsamen a aussi réaffirmé qu'il n'y avait "pas eu de concessions faites au patronat", notamment concernant le report partiel du compte de pénibilité : celui-ci était, selon le ministre du Travail, inefficace et inapplicable en l'état, et devait par conséquent faire l'objet d'une simplification.
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