Adjoint de sécurité, un poste pour découvrir la police de l'intérieur
Cet été, la police nationale lance une opération de recrutement inédite : 2 000 postes d'adjoint de sécurité sont à pourvoir. Une équipe de France 2 a rencontré l'un d'entre eux.
Chargés d'aider les policiers, reconnaissables à leurs épaulettes bleues, les adjoints de sécurité ne sont pas policiers pourtant ils en portent l'uniforme.
À 23 ans, Thomas Berthet est adjoint de sécurité au commissariat de Vaulx-en-Velin (Rhône). Après trois mois de formation à l'école, il peut déjà porter une arme et enchaîner les interventions auprès de policiers confirmés. "Là on est parti pour une vacation de huit heures. Il n'y a pas de routine. Je viens tous les jours, mais chaque jour la vacation est différente, les interventions sont différentes, on a des collègues différents, la patrouille est différente et c'est ça qui est super intéressant dans la police", explique le jeune homme.
Travail en autonomie
Avec l'équipe police secours, Thomas Berthet commence sa journée par des contrôles routiers. Contrôle après contrôle, c'est le jeune adjoint de sécurité qui mène l'opération. Dans ses missions, beaucoup d'interventions de routine, mais pas seulement.
Thomas Berthet touche près de 1 200 euros par mois, son quotidien est celui d'un policier, mais son contrat est limité à trois ans, renouvelable une seule fois. Un statut qui ne lui permet pas d'intervenir sur les opérations les plus dangereuses. Mais cette expérience l'a aidé à trancher sur son avenir. Le jeune homme souhaite désormais passer les concours pour rejoindre définitivement les forces de police.
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