Agriculture : des prix planchers, une solution pour de meilleurs revenus ?
Des semaines à rallonge, pour s’occuper de ses 190 vaches et des revenus pas toujours au rendez-vous : pour Alexis Picarougne, éleveur bovin, la proposition d’un prix plancher serait la bienvenue. “Si l’on ramène la rémunération que l’on perçoit aux heures de travail, effectivement nous ne sommes pas à la moyenne nationale par rapport aux autres professions”, déplore-t-il.
Un prix plancher, comment ça marche ?
Le prix plancher constitue un prix minimum, filière par filière, qui intègre les coûts de production. Il s’agit d’une revendication de longue date de la Confédération paysanne. Membre de cette dernière, Laurence Marandola explique : “C’est le coût de production : payer nos charges, nos fournisseurs, mais c’est aussi la rémunération de notre travail. Il n’y a pas de raison que l’on travaille gratuitement, je pense que tout le monde peut le comprendre.”
Face au projet, des craintes demeurent, notamment pour Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA : “ce prix minimum ne doit pas être un prix plafond pour le revenu des agriculteurs”, estime-t-il.
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