Agriculture : la crainte d’un gel destructeur
À Pont d’Isère (Drôme), le soleil de l’après-midi masque les dangers de la nuit. Quand l’hiver revient en force ici, on s’en remet aux nouvelles technologies. Station connectée, cinq applications météo sur le téléphone, qu’Aurélien Esprit ne quitte pas des yeux. "On regarde heure après heure ce que l’on nous annonce et l’on voit à cinq heures du matin on nous annonce un degré", confie Aurélien Esprit, arboriculteur.
280 000 euros d’investissements
Après la gelée noire de 2021, il a presque tout perdu alors il a lourdement investi : tour, filet anti-grêle, 280 000 euros pour se prémunir des aléas météo. "Précaution maximum surtout à la date du 17 avril ou l’on est à la fin des périodes à risque de gel et où les fruits sont formés, et ne serait-ce que – 0,5°C serait impardonnable", précise Aurélien Esprit. Même inquiétude chez un vigneron. "Les coûts de protection sont beaucoup trop élevés par rapport au chiffre d’affaires que l’on peut en retirer", indique Pascal Guerby.
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