Agriculture : les assureurs refusent de dédommager les viticulteurs touchés par le mildiou
Sur des pieds de vignes, les raisins sont asséchés et les feuilles grillées par la maladie. Un constat amer pour un vigneron. Il ne reste rien à sauver sur ses cinq hectares de merlot. "J’estime la perte de récolte entre 90% et 100%", déplore-t-il. Une année de travail a été perdue en quelques semaines. La propagation du mildiou, un parasite mi-algue, mi-champignon, est cette année d’une rare violence dans les vignes bordelaises.
Le bras-de-fer n’est pas terminé
Résultat, le viticulteur enregistre près de 100 000 euros de perte cette année. La crise du mildiou n’épargne personne. Sur les 108 000 hectares du Bordelais, 90% des vignes seraient touchées. De nombreux viticulteurs sont assurés contre les risques climatiques. Mais pour le mildiou, les assureurs refusent de les dédommager. Pour le monde viticole, le bras-de-fer n’est pas encore terminé. Le Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) pourrait être sollicité.
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